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Face à l'urgence de sauver les insectes pollinisateurs, Agir pour l'environnement propose de créer des espaces fleuris source de biodiversité, en semant des graines nectarifères spécialement sélectionnées pour créer des Zones de Bzzz.

Disséminons 25 millions de graines de résistance !

Refusons le retour des insecticides « tueurs d’abeilles »

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<h2>Un montage flou&hellip; mais d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s co&ucirc;teux pour l&rsquo;&Eacute;tat</h2>
Selon les &eacute;l&eacute;ments d&eacute;voil&eacute;s par Bercy et l&rsquo;&Eacute;lys&eacute;e, l&rsquo;&Eacute;tat accorderait un pr&ecirc;t &agrave; taux z&eacute;ro &agrave; EDF pour lancer la construction, ce qui repr&eacute;sente d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; une forme de soutien massif. &Agrave; cela s&rsquo;ajouteraient des financements via la Caisse des d&eacute;p&ocirc;ts, bonifi&eacute;s par le Tr&eacute;sor public. En clair : l&rsquo;&Eacute;tat - donc l&rsquo;argent public - paierait une bonne partie de la facture d&egrave;s le d&eacute;part.
Le reste serait financ&eacute; par EDF via les march&eacute;s financiers, mais l&agrave; encore, l&rsquo;entreprise publique tente de limiter son exposition. Lors d&rsquo;une audition au S&eacute;nat, le PDG d&rsquo;EDF, Luc R&eacute;mont, a r&eacute;clam&eacute; que la part financ&eacute;e par l&rsquo;&Eacute;tat passe de 55 % &agrave; un niveau proche des standards europ&eacute;ens, c&rsquo;est-&agrave;-dire&nbsp;75 %, pour &eacute;viter &agrave; EDF de trop s&rsquo;endetter.
<h2>Les le&ccedil;ons de Flamanville ignor&eacute;es ?</h2>
Ce montage intervient alors m&ecirc;me que le fiasco du chantier EPR de Flamanville devrait inciter &agrave; la plus grande prudence. Lanc&eacute; en 2007 pour un co&ucirc;t initial de 3,4 milliards d&rsquo;euros, il d&eacute;passe aujourd&rsquo;hui plus&nbsp;de&nbsp;20 milliards, avec plus de&nbsp;dix ans de retard.
Et qui paiera les d&eacute;passements cette fois ? Le gouvernement a d&eacute;j&agrave; act&eacute; que les 15 premiers milliards d&rsquo;euros de surco&ucirc;ts seraient enti&egrave;rement &agrave; la charge d&rsquo;EDF, mais qu&rsquo;au-del&agrave;&hellip; l&rsquo;&Eacute;tat interviendrait. Traduction :&nbsp;les contribuables couvriront les d&eacute;rapages in&eacute;vitables d&rsquo;un programme d&eacute;j&agrave; mal engag&eacute;.
<h2>Une strat&eacute;gie &agrave; rebours des enjeux climatiques et d&eacute;mocratiques</h2>
Les six r&eacute;acteurs EPR2 se placent dans la continuit&eacute; de l'EPR de Flamanville.
<ul>
<li>En juillet 2020, la Cour des comptes a estim&eacute; leur co&ucirc;t &agrave; 46 milliards d&rsquo;euros.</li>
<li>En septembre 2020, la direction du Tr&eacute;sor l&rsquo;&eacute;value &agrave; 47,1 milliards.</li>
<li>En 2022, lors du d&eacute;bat public, EDF estime le co&ucirc;t de trois paires d&rsquo;EPR &agrave; 51,7 milliards.</li>
<li>Le 4 mars 2024, EDF annonce dans les Echos que les six EPR2 co&ucirc;teront finalement 67,4 milliards d'euros !</li>
</ul>
En moins de 4 ans, le devis a d&eacute;j&agrave; augment&eacute; de 21,4 milliards d&rsquo;euros et nous n&rsquo;en sommes qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;tape de la finalisation du design et non la construction elle-m&ecirc;me. 
Plut&ocirc;t que de financer massivement les &eacute;nergies renouvelables, cr&eacute;atrices d&rsquo;emplois locaux et rapidement d&eacute;ployables, le gouvernement pr&eacute;f&egrave;re signer un ch&egrave;que en blanc &agrave; EDF, tout en faisant peser les risques sur les finances publiques, sans consultation ni transparence.

Nucléaire : l’État prépare un chèque en blanc à EDF… avec l’argent du contribuable

<a href="https://partage.agirpourlenvironnement.org/s/sondage-bva-les-francais-face-aux-propositions-de-loi-liees-a-lenvironnement/?utm_source=brevo&amp;utm_campaign=CP%20-%20Opposition%20NNI&amp;utm_medium=email" target="_blank" rel="noopener">Dans un sondage exclusif BVA command&eacute; par Agir pour l&rsquo;environnement</a>, 69 % des personnes interrog&eacute;es expriment leur opposition &agrave; la r&eacute;autorisation des n&eacute;onicotino&iuml;des. Seules 16 % des personnes interrog&eacute;es se d&eacute;clarent tr&egrave;s favorables (4 %) ou plut&ocirc;t favorables (12 %) au retour des insecticides &laquo; tueurs d&rsquo;abeilles &raquo;.
Il est &agrave; noter que l&rsquo;opposition &agrave; cette famille de pesticides est la plus forte chez les &eacute;lecteurs &eacute;cologistes (83,4 %), centristes (81,4 %), macronistes (80,5 %), insoumis (79,7 %) et socialistes (75,2 %), tout en demeurant largement majoritaires chez les autres formations politiques. M&ecirc;me les R&eacute;publicains (64,2 %) et les &eacute;lecteurs du Rassemblement national (61,5 %) expriment leur hostilit&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de cette nouvelle r&eacute;gression &eacute;cologique.
Pour Agir pour l&rsquo;environnement, les d&eacute;put&eacute;s doivent s&rsquo;&eacute;manciper de l&rsquo;influence toxique du lobby de l&rsquo;agrochimie. Agir pour l&rsquo;environnement appelle les parlementaires &agrave; s&rsquo;opposer fermement &agrave; cette proposition de loi Duplomb, qui repr&eacute;sente un concentr&eacute; trumpiste d&rsquo;antiscience m&ecirc;l&eacute; d&rsquo;un rejet obsessionnel de tout ce qui peut, de pr&egrave;s ou de loin, repr&eacute;senter une avanc&eacute;e &eacute;cologique.
En opposant &laquo; agriculture &raquo; et &laquo; environnement &raquo;, la proposition de loi Duplomb est un texte r&eacute;trograde et d&eacute;magogique qui ne peut que conduire le monde agricole dans une impasse &eacute;conomique, sociale, agronomique et &eacute;cologique.
<hr>
<h2>Contacts presse</h2>
<ul>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
<li>Jacques CAPLAT I&nbsp;Coordinateur des campagnes agriculture et alimentation chez Agir pour l'environnement</li>
</ul>

Sondage exclusif BVA : 69 % des personnes interrogées opposées au retour des insecticides « tueurs d’abeilles »

Ces d&eacute;clarations n&rsquo;&eacute;tonnent que celles et ceux qui refusent d&rsquo;admettre l&rsquo;&eacute;vidence : les &eacute;valuations performatives du R&eacute;seau de transport d'&eacute;lectricit&eacute; (RTE), tablant sur une augmentation de la consommation d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; de plus de 200 TWh en dix ans &agrave; peine (alors que cette consommation a baiss&eacute; de 9 TWh entre 2001 et 2024), sont tout bonnement hors de propos.&nbsp;
Ces estimations sont avant tout &eacute;dict&eacute;es afin de justifier la construction de 14 r&eacute;acteurs atomiques de type EPR2.&nbsp;
Malgr&eacute; les alertes &eacute;mises par Agir pour l&rsquo;environnement quant &agrave; la cr&eacute;dibilit&eacute; discutable des sc&eacute;narios diffus&eacute;s par RTE (filiale d&rsquo;EDF), la France s&rsquo;est acharn&eacute;e &agrave; tenter de mettre en ad&eacute;quation une consommation suppos&eacute;e augmenter constamment avec une surproduction toujours plus importante.&nbsp;
Comme de mauvaise coutume, au lieu de construire une strat&eacute;gie &eacute;nerg&eacute;tique en partant des besoins r&eacute;els des consommateurs en investissant sur la sobri&eacute;t&eacute; et l&rsquo;efficacit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique tout en soutenant le d&eacute;ploiement des &eacute;nergies renouvelables, la France d&eacute;veloppe un outil de production nucl&eacute;aire structurellement exc&eacute;dentaire et appelle ensuite les consommateurs &agrave; s&rsquo;adapter en gaspillant l&rsquo;&eacute;nergie. Faute d&rsquo;&eacute;quilibrer une &eacute;quation impossible, les &eacute;nergies renouvelables deviennent une variable d&rsquo;ajustement.&nbsp;
&Agrave; nouveau, le prisme atomique biaise toute rationalit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique. Le consommateur est appel&eacute; &agrave; s&rsquo;adapter &agrave; un outil de production inadapt&eacute; et non l&rsquo;inverse ! Pour Emmanuelle Wargon comme pour tous les acteurs du lobby nucl&eacute;aire, si la th&eacute;orie et la pratique sont en conflit, c&rsquo;est toujours la th&eacute;orie qui finit par s&rsquo;imposer &agrave; la pratique&hellip;
Photo : &copy; Union europ&eacute;enne, 2025 / Bogdan Hoyaux &ndash; Source : <a href="https://audiovisual.ec.europa.eu/en/reportage/P-061987" target="_new" rel="noopener noreferrer" data-start="60" data-end="142">audiovisual.ec.europa.eu</a> &ndash; Licence : <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/" target="_new" rel="noopener noreferrer" data-start="155" data-end="212" data-is-last-node="">CC BY 4.0</a>
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<h2>Contact presse</h2>
<ul>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

« La demande a pris du retard » ?

La puissance install&eacute;e s&rsquo;&eacute;tablit au 31 mars 2025 en France &agrave; 23 530 MW en hausse de 1 407 MW (contre 1 586 MW au 4e trimestre 2024).
Apr&egrave;s une progression continue rattrapant l&eacute;g&egrave;rement le retard fran&ccedil;ais en mati&egrave;re de solaire photovolta&iuml;que, ce premier coup de froid fait &eacute;cho aux r&eacute;centes annonces gouvernementales visant &agrave; r&eacute;duire drastiquement le soutien financier vers&eacute; aux acteurs du secteur, y compris les particuliers dont les tarifs de rachat de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; produite et inject&eacute;e sur le r&eacute;seau seraient divis&eacute;s par plus de 3.
Agir pour l&rsquo;environnement appelle le gouvernement &agrave; revoir sa strat&eacute;gie en privil&eacute;giant un soutien massif et inscrit dans la dur&eacute;e au d&eacute;ploiement du solaire photovolta&iuml;que. L&rsquo;association regrette qu&rsquo;une nouvelle fois, l&rsquo;inconstance du gouvernement d&eacute;stabilise un secteur &eacute;conomique pourvoyeur en emplois non-d&eacute;localisables et qui contribue &agrave; l'ind&eacute;pendance &eacute;nerg&eacute;tique de la France.
*https://data.enedis.fr/pages/parc-raccorde/
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<h2>Contact presse</h2>
<ul>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

Coup de froid sur le déploiement du solaire en France au 1er trimestre 2025

Le projet &laquo; Simulations France Enti&egrave;re &raquo; d&eacute;velopp&eacute; par l&rsquo;ANFR et mis en ligne le 10 avril 2025, est int&eacute;gr&eacute; au cadre du Plan national sant&eacute; environnement 4 et plus pr&eacute;cis&eacute;ment &agrave; son action 8, c&rsquo;est-&agrave;-dire la ma&icirc;trise de l&rsquo;exposition aux ondes &eacute;lectromagn&eacute;tiques et l&rsquo;am&eacute;lioration de la connaissance des impacts sanitaires. Il vise &agrave; fournir une carte compl&egrave;te de l&rsquo;exposition cr&eacute;&eacute;e par les antennes de t&eacute;l&eacute;phonie mobile sur le territoire national.
Cet outil puissant permet aujourd&rsquo;hui de disposer d&rsquo;une premi&egrave;re photographie de l&rsquo;exposition potentielle sur l&rsquo;espace public (&agrave; 1,5 m du sol). Celle-ci montre que dans de nombreuses situations, l&rsquo;exposition du public est sup&eacute;rieure &agrave; 6V/m, niveau retenu jusque l&agrave; pour d&eacute;finir les points atypiques pour lesquels les op&eacute;rateurs doivent mettre en place des mesures pour r&eacute;duire le niveau des champs &eacute;lectromagn&eacute;tiques.
Instaur&eacute;e par la loi Abeille du 9 f&eacute;vrier 2015, cette disposition a pour objectif premier la sobri&eacute;t&eacute; en mati&egrave;re d'exposition aux ondes &eacute;lectromagn&eacute;tiques.
Nos associations s&rsquo;inqui&egrave;tent de ce niveau d&rsquo;&eacute;lectrosmog qui n&rsquo;avait pas &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; jusque l&agrave;, d&rsquo;autant que des situations encore plus pr&eacute;occupantes risquent d&rsquo;appara&icirc;tre lorsque la simulation sera &eacute;tendue &agrave; ce qui se passe en hauteur, dans les immeubles d&rsquo;habitation qui font face aux antennes, comme nombre d&rsquo;appartements, r&eacute;sidences et HLM.
St&eacute;phen Kerckhove, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Agir pour l&rsquo;environnement d&eacute;plore : &laquo;&nbsp;Face &agrave; cette situation in&eacute;dite, le premier r&eacute;flexe de l&rsquo;ANFR, consiste &agrave; proposer de remonter le niveau d&rsquo;attention &agrave; 9V/m, c&rsquo;est ce qui nous a &eacute;t&eacute; annonc&eacute; en comit&eacute; de dialogue du 19 mars. Cette proposition scandaleuse est totalement contraire &agrave; la d&eacute;marche de sobri&eacute;t&eacute; instaur&eacute;e par la loi &raquo;.
Sophie Pelletier, pr&eacute;sidente de PRIARTEM/Electrosensibles de France poursuit : &laquo;&nbsp;La France a privil&eacute;gi&eacute; le d&eacute;ploiement massif des r&eacute;seaux sans se doter des outils incitatifs ou coercitifs efficaces pour assurer une sobri&eacute;t&eacute; &eacute;lectromagn&eacute;tique effective. La loi de simplification actuellement en d&eacute;bat &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale pourrait aggraver cette dissym&eacute;trie.Truquer le thermom&egrave;tre ne ferait qu&rsquo;empirer et masquer le nombre de personnes soumises &agrave; des niveaux de plus en plus &eacute;lev&eacute;s et renforcer les in&eacute;galit&eacute;s en la mati&egrave;re. &raquo;
Aussi, nos associations demandent &agrave; ce que cet outil &laquo; Simulation France enti&egrave;re &raquo; soit utilis&eacute;&nbsp;pour &eacute;tablir une r&eacute;elle politique planifi&eacute;e de r&eacute;duction des expositions des Fran&ccedil;ais plut&ocirc;t que de servir d&rsquo;alibi &agrave; une politique de Gribouille.
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<h2>Contacts presse</h2>
<ul>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
<li>Sophie PELLETIER I Pr&eacute;sidente de PRIARTEM</li>
</ul>

Exposition aux ondes des antennes-relais : Une situation préoccupante qui mérite une politique sérieuse

Le cort&egrave;ge partira du mus&eacute;um national d&rsquo;histoire naturelle (MNHN) pour d&eacute;noncer l&rsquo;impact d&eacute;l&eacute;t&egrave;re des pesticides sur l&rsquo;effondrement de la biodiversit&eacute;. Il rejoindra ensuite le minist&egrave;re de la sant&eacute; pour alerter &eacute;galement sur les impacts croissants et av&eacute;r&eacute;s des pesticides sur l&rsquo;explosion des pathologies humaines.&nbsp;
En juin 2023, le tribunal administratif de Paris condamne la France pour inaction face &agrave; l&rsquo;effondrement du vivant et la somme de r&eacute;duire sa consommation de pesticides conform&eacute;ment &agrave; ses obligations nationales et europ&eacute;ennes. En d&eacute;pit de cette injonction, nos politiques proposent de voter la r&eacute;introduction des n&eacute;onicotino&iuml;des, et de sacrifier les normes environnementales protectrices dans la loi Duplomb visant &agrave; lever les contraintes &agrave; l&rsquo;exercice du m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur !&nbsp;
Face aux reculades politiques scandaleuses, au d&eacute;triment de tous les &ecirc;tres vivants, cette mobilisation appelle &agrave; changer de toute urgence de mod&egrave;le agricole. Un investissement massif est demand&eacute; pour accompagner les agriculteurs et agricultrices vers des m&eacute;thodes agronomiques biologiques et agro-&eacute;cologiques.&nbsp;
Cette action est co-organis&eacute;e entre autres par Extinction Rebellion, Scientifiques en r&eacute;bellion, Agir pour l&rsquo;environnement, Alerte des M&eacute;decins contre les Pesticides, COAADEP, #NousToutes, Peuples Solidaires ActionAid, Secrets toxiques, Sud Recherche...
Selon Pierre-Henri Gouyon, chercheur au MNHN : &laquo; I&rsquo;agriculture intensive ne se maintient qu&rsquo;en d&eacute;truisant la vie sur terre et les puissants lobbies de l&rsquo;agrochimie emploient de nombreux marchands de doute pour le cacher. ll est urgent de lever le voile sur le massacre en cours &raquo;. Les pesticides contaminent tous les milieux, sols, air, eau, partout sur la plan&egrave;te et participent &agrave; l&rsquo;extinction de masse des nombreuses populations animales, notamment les insectes, dont les pollinisateurs mais aussi les populations d&rsquo;oiseaux des habitats agricoles (Inrae, Ifremer, 2022).
Les dommages des pesticides sur l&rsquo;environnement se doublent du drame de leur toxicit&eacute; sur la sant&eacute; humaine.&nbsp;
Dr Pierre-Michel Perinaud (Alerte des M&eacute;decins contre les Pesticides) souligne que l&rsquo;expertise de l&rsquo;Inserm &lsquo;Pesticides et sant&eacute;&rsquo; (2022) confirme &laquo; une augmentation inqui&eacute;tante des pathologies li&eacute;es aux pesticides chez les professionnels agricoles, mais aussi dans la population g&eacute;n&eacute;rale. Les perturbateurs endocriniens, dont beaucoup sont des pesticides, sont responsables de troubles de la fertilit&eacute;, de cancers pr&eacute;coces (dont le cancer du sein), de l&rsquo;ob&eacute;sit&eacute;, du diab&egrave;te et de troubles immunitaires, et, plus largement, d&rsquo;un nombre consid&eacute;rable de pathologies chez l&rsquo;humain dont un nombre croissant de clusters de cancers p&eacute;diatriques dans certaines r&eacute;gions &raquo;.
C&rsquo;est aussi le constat de Dr M&eacute;lanie Popoff (Alliance sant&eacute; plan&eacute;taire) qui pointe &laquo; l&rsquo;explosion des maladies chroniques en lien avec l&rsquo;exposition aux polluants, les effets des pesticides sur la sant&eacute; humaine via leur activit&eacute; canc&eacute;rig&egrave;ne, mutag&egrave;ne, reprotoxique (CMR), perturbateurs endocriniens ou leurs propri&eacute;t&eacute;s de PFAS. &raquo;
Le drame de la contamination au chlord&eacute;cone dans les pays de la Karayib (Antilles &laquo; fran&ccedil;aises &raquo;) est un scandale sanitaire, environnemental, soci&eacute;tal et &eacute;conomique embl&eacute;matique de l&rsquo;histoire coloniale fran&ccedil;aise comme le rappelle Lilith du COAADEP (Association du Collectif des Ouvriers Agricoles et de leurs Ayants Droit Empoisonn&eacute;s par les Pesticides) : &laquo; Alors que des milliers de personnes sont contamin&eacute;es par le chlord&eacute;cone, que le crime est reconnu par l&rsquo;Etat responsable avec les lobbies, de ce d&eacute;sastre, la justice n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; rendue : les crimes restent impunis &raquo;. Pour le pr&eacute;sident de la COAADEP, Mr Yvon S&eacute;r&eacute;nus : &laquo; C&rsquo;est au-del&agrave; du scandale, un m&eacute;pris des plus ignobles commis par l&rsquo;Etat en continuit&eacute; de la traite transatlantique sur laquelle la France s&rsquo;est d&eacute;velop&eacute;e de mani&egrave;re exponentielle. Nos malades sont laiss&eacute;s pour compte, au nom d&rsquo;une agriculture coloniale : la monoculture de la banane. &raquo;
Michel Daviet (Collectif des victimes des pesticides de l&rsquo;ouest), t&eacute;moigne de son lymphome, reconnue maladie professionnelle suite &agrave; la manipulation des pesticides et d&eacute;nonce leur toxicit&eacute;, tout comme Monique Savatier (Riverains ensemble) : &laquo;&nbsp;les 22 millions d&rsquo;habitants des campagnes fran&ccedil;aises sont en premi&egrave;re ligne face &agrave; la pollution des pesticides et des collectifs de riverains, de plus en plus nombreux, s&rsquo;organisent pour d&eacute;fendre des campagnes vivantes et soutenir les petits paysans qui oeuvrent pour un mod&egrave;le agricole respectueux de l&rsquo;environnement &raquo;.
L&rsquo;Union europ&eacute;enne est la premi&egrave;re r&eacute;gion productrice de pesticides dans le monde, elle exporte dans les pays du sud, les pesticides les plus toxiques interdits sur son sol. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un v&eacute;ritable colonialisme chimique qui doit cesser. &laquo; La d&eacute;mocratie des lobbys phytosanitaires, dont l&rsquo;influence sur les d&eacute;cisions politiques passe avant celle des scientifiques, n&rsquo;est pas la d&eacute;mocratie que nous souhaitons. Mais nous d&eacute;fendons celle de la d&eacute;fense de l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral, de la sant&eacute; publique et de la lutte contre les in&eacute;galit&eacute;s en France et &agrave; l&rsquo;international. &raquo; souligne Dr Jean-Fran&ccedil;ois Corty (M&eacute;decins du monde).
Pourtant les solutions existent, la prospective Inrae (2023) montre que l&rsquo;agriculture europ&eacute;enne peut s&rsquo;affranchir des pesticides chimiques, tout en restaurant les &eacute;cosyst&egrave;mes, en limitant les &eacute;missions de gaz &agrave; effets de serre et en pr&eacute;servant la souverainet&eacute; alimentaire. Il faut donc de la volont&eacute; politique comme le soulignent Aline Aurias et Gaspard Manesse (Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne) : &laquo; L&rsquo;agriculture consomme 95 % des pesticides en France, &eacute;pandus par des paysans pris dans l&rsquo;engrenage mortif&egrave;re d&rsquo;un mod&egrave;le agroindustriel de concurrence. Pourtant des solutions tangibles existent, et doivent &ecirc;tre mises en oeuvre par des politiques courageuses.
<hr>
CONTACTS PRESSE&nbsp;des collectifs ayant organis&eacute; la marche (pr&eacute;sents en t&ecirc;te de cort&egrave;ge) :
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<li>Extinction Rebellion : Lise : 06 11 87 32 11, Sand : 06 22 99 70 84&nbsp;</li>
<li>Scientifiques en R&eacute;bellion : Florence Volaire 06 76 29 36 80, Pascal Vaillant 06 48 60 47 76&nbsp;</li>
<li>Alerte des M&eacute;decins contre les pesticides : Dr Pierre-Michel Perinaud : 06 31 23 66 72&nbsp;</li>
<li>Avenir Sant&eacute; Environnement : Franck Rinchet : 06 76 61 85 21&nbsp;</li>
<li>Agir pour l&rsquo;environnement : Jacques Caplat : 06 77 53 81 39&nbsp;</li>
<li>COAADEP : Lilith : 07 44 97 96 93&nbsp;</li>
<li>Nous Toutes : Emma 06 12 51 71 66&nbsp;</li>
<li>Peuples Solidaires Action Aid : Chloe Rousset, chloe.rousset@actionaid.org&nbsp;</li>
<li>Secrets Toxiques : Lor&egrave;ne Amathieu : 06 33 41 00 19</li>
</ul>

Journée internationale de la Santé : Non aux pesticides et aux régressions des politiques environnementales

Alors que 2024 fut une ann&eacute;e record permettant &agrave; l&rsquo;Hexagone de rattraper (un peu) son retard important en mati&egrave;re de d&eacute;veloppement des &eacute;nergies renouvelables, le gouvernement fait le choix de casser une dynamique b&eacute;n&eacute;ficiant directement &agrave; des dizaines de milliers d&rsquo;artisans fran&ccedil;ais.
En mati&egrave;re d&rsquo;&eacute;nergie renouvelable, l&rsquo;Hexagone se classe 22e sur 27, juste devant Malte, Chypre et le Luxembourg. La France pers&eacute;v&egrave;re ainsi dans une politique antisolaire, largement influenc&eacute;e par l&rsquo;Etatomique.
Agir pour l&rsquo;environnement constate avec col&egrave;re l&rsquo;influence du lobby nucl&eacute;aire qui, une nouvelle fois, obtient le sabordage de la fili&egrave;re solaire.
Alors que la construction de six r&eacute;acteurs atomiques de type EPR2 pourrait entrainer un co&ucirc;t de 100 milliards d&rsquo;euros, la d&eacute;cision de saborder la fili&egrave;re solaire au motif d&rsquo;&eacute;conomiser quelques millions d&rsquo;euros est absurde et incons&eacute;quente.
<hr>
<h2>Contact presse</h2>
<ul>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

Au pays du roi Soleil, le solaire photovoltaïque pour le segment résidentiel une nouvelle fois sacrifié !

Communiqués de presse

« La demande a pris du retard » ?

Sondage exclusif BVA : 69 % des personnes interrogées opposées au retour des insecticides « tueurs d’abeilles »

Coup de froid sur le déploiement du solaire en France au 1er trimestre 2025

Exposition aux ondes des antennes-relais : Une situation préoccupante qui mérite une politique sérieuse

Journée internationale de la Santé : Non aux pesticides et aux régressions des politiques environnementales

Au pays du roi Soleil, le solaire photovoltaïque pour le segment résidentiel une nouvelle fois sacrifié !

Restons mobilisés